« Le chant du loup », titre d’un film qui sort ce mercredi, donne la réplique à une réalité insoupçonnée. Celle des trépidations de la vie sous-marine que connaît Pierre Leroy, commandant d’un SNLE basé à Toulon.
Comme un air de déjà vu, la fiction propulse la réalité de la plongée sous-marine sous le feu des projecteurs. Antonin Baudry, réalisateur français signe un film retentissant intitulé « le chant du loup ». Il raconte les tribulations d’un équipage à bord d’un sous-marin nucléaire lanceur d’attaque. Mais dans l’imaginaire commun, plus qu’un film, c’est le quotidien des sous-mariniers qui détonne.
Ce quotidien est rythmé par la permanence de l’angoisse, la promiscuité et l’exiguïté des espaces. Une étrange vie qu’affectionne pourtant le Sarthois de 38 ans, capitaine de frégate, Pierre Leroy. A la tête d’un équipage de soixante-quinze hommes, il commande le sous-marin nucléaire lanceur d’attaque, « Rubis ». A son bord, un mètre carré par personne, trois toilettes et trois douches représentent les espaces réduits où vivent ses hommes.
Malgré cette réalité insolite qui s’étend sur plusieurs mois de mission, l’officier fait contre mauvaise fortune bon cœur. Mieux, en prévision de la sortie du film précité, il s’est fendu de plusieurs confidences chez nos confrères de WESTNEWS.fr. Commandant Pierre Leroy parle notamment avec force détails de la vie des hommes à bord des submersibles.
Né d’un père ouvrier et d’une mère intendante de collège au Mans, l’officier trentenaire continue de rouler sa bosse. Son témoignage à lire sur WESTNEWS.fr donne une résonance à un monde sous-marin porté par un patriotisme insubmersible.